Le Comité Exécutif du 28 novembre 2025 a acté le report du projet Convergence. Lors de la commission locale du 8 décembre, la direction de Cadarache a présenté les motifs, les impacts prévisibles, ainsi que les premières réponses aux nombreuses interrogations des élus. La CFE-CGC a rappelé ses points de vigilance, notamment sur les conditions de travail, les formations, les impacts organisationnels et la nécessité de disposer d’un calendrier fiable.
Délégation CFE-CGC : Julien BAZELAIRE (rapporteur), Sophie SARLIN
📌 Des difficultés techniques et un calendrier incertain
Le COMEX a validé le report du projet en raison de difficultés majeures notamment avec le logiciel « Ask and Go » relatif aux achats. En outre, les tests de paie à blanc sont toujours en cours et la reprise des données existantes dans SAP n’est pas encore finalisée.
Un nouveau planning devrait être présenté le 17/12/2025, avec deux options : soit un déploiement courant 2026 (nécessitant des outils complémentaires), soit un démarrage au 01/01/2027.
Rappel : SAP ne sera plus maintenu à partir de début 2027.
❓ Questions des élus : principaux éléments de réponse :
🗂️ Calendrier pour l’établissement de Cadarache
- Commission locale Convergence : 30/01/2026
- Premières informations attendues d’ici le 15/01/2026
- Convergence sera à l’ordre du jour du CSE du 05/02/2026
🔧 Impacts OMOC (outils, métiers, organisation, culture)
Les analyses d’impact du report sont en cours, il n’y a pas d’évolution méthodologique à ce stade.
🏫 Formations
- Les formations « approvisionneurs » et « gestionnaires financiers » avaient commencé sur des versions en cours d’évolution et sans test des logiciels, d’où un report des sessions.
- À Cadarache, les formations acheteurs, gestionnaires des ventes, approvisionneurs er gestion finance n’avaient pas commencé.
- Tous les apprenants formés en 2025 auront une remise à niveau en 2026.
⚠️ Points de vigilance selon la CFE-CGC
Des risques importants persistent :
- absence de garantie sur la fiabilité au démarrage (y compris la reprise de l’historique),
- manque de données économiques sur les coûts d’exploitation,
- besoin de clarifier le rôle et les moyens des ambassadeurs,
- charges de travail accrues pour les utilisateurs intensifs (RH, finance, achats),
- risques psychosociaux non évalués systématiquement,
- conditions de formation parfois défavorables, notamment pour les utilisateurs occasionnels.
